L'histoire de la République du Congo remonte à la découverte de l'embouchure du Congo par l'explorateur portugais Diego Cao, en 1492 et aux trois voyages de l'explorateur français d'origine italienne, Pierre Savorgnan de Brazza, à la fin du 19ème siècle.
Lors de son premier voyage au Congo, Pierre Savorgnan de Brazza fut repoussé dans le Nord par les guerriers Bafourou, très hostiles à toute pénétration étrangère. C'est à son second voyage, qu'il signa avec l'Onkoo Ilo Premier, le 3 octobre 1880, au nom du Gouvernement français, le traité liant le Congo à la France.
En 1883, le Lieutenant Cordier fonde Pointe-Noire l'actuelle capitale économique du Congo. La colonie du Congo, créée en 1891, devenue autonome en 1903, fut une entité territoriale de l'Afrique Equatoriale Française (AEF), regroupant le Gabon, l'Oubangui Chari et le Tchad, dirigé par un Gouverneur Général. Brazzaville, capitale du moyen Congo, devint la capitale de l'AEF.
En 1944, après le ralliement de l'AEF au Général de Gaulle, ce dernier fit de Brazzaville la capitale de l'Empire et de la France libre. Il créa le célèbre conseil de défense de l'Empire. Sous le Gouverneur Général de l'AEF, Felix Eboué, Brazzaville a servi de Centre de recrutement de tirailleurs et le point de départ de toutes les stratégies pour sauver la France.
C'est encore de Brazzaville que le Général de Gaulle lança en 1944, l'appel historique de Brazzaville qui ouvrit la voie aux indépendances des anciennes colonies françaises. La conférence des gouverneurs, dite "Conférence de Brazzaville" (janvier – février 1944), réunit l'élite Franco-Africaine autour du Général de Gaulle et du Commissaire aux colonies René Pleven.
Le Congo a accédé à l'indépendance le 15 août 1960
Après l'indépendance en 1960, l'ancienne région française du Moyen-Congo est devenue la République du Congo. Après un quart de siècle d'expérimentation, le marxisme fut abandonné en 1990 et un gouvernement démocratiquement élu pris ses fonctions en 1992.
Après une première guerre civile en 1994 et une seconde période de troubles ethniques et politiques en 1997, le Président Denis Sassou N'Guesso revient au pouvoir et parvient à un accord de paix final.
Avec la paix et la stabilité retrouvées, et fort du soutien de ses partenaires comme le FMI avec lequel a été négocié un accord des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), le Congo peut désormais mettre en valeur ses nombreux atouts pour déployer toutes ses potentialités socio-économiques et garantir la croissance et le développement.
Les atouts du Congo sont nombreux. Petit pays de 4 millions d’habitants, situé de part et d’autre de l’Equateur, le Congo, avec ses 5 frontières, se situe de fait au cœur de la vaste sous région d’Afrique Centrale, l’un des plus grands ensembles économiques africains. Cette situation géographique lui confère une vocation de carrefour de commerce et de communication, pont, entre l’Afrique de l’Ouest et les Grands Lacs.
L’ensemble des pays du Bassin du Congo représente 12 pays soit 3 fois la géographie de l’Europe, et offre un vaste marché de 200 millions d’habitants. On estime en outre qu’entre 2010 et 2035 la population va doubler soit un marché de consommation de première importance. 4ème producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, l’économie repose essentiellement sur l’exploitation des ressources pétrolières, qui représentent 60% du PIB du pays et près de 90% des recettes budgétaires. Aussi, l’ambitieux programme de Grands Travaux lancé par les autorités congolaises est-il destiné à soutenir les efforts de diversification économique du pays et à placer le Congo au centre du sous-ensemble régional de l’Afrique centrale.
Porté par les cours du pétrole et un taux de croissance solide (8% ces dernières années, 5,8 prévu en 2013) le Congo affiche aujourd’hui l’une des plus fortes croissances africaines. Si la production d’hydrocarbures représente plus de 80% des recettes de l’Etat, le Congo est déterminé à diversifier son économie.
Aujourd’hui l’exploitation forestière et le transport, notamment portuaire, ainsi que l’agriculture, plus marginale, sont après le pétrole, les principales activités économiques du pays. Grâce aux projets en cours, notamment le pont reliant les deux capitales, Brazzaville est en passe de former avec Kinshasa un pole économique de poids. Les deux villes, qui sont les capitales les plus proches au monde, forment à elles deux 12 millions d'habitants. Enfin, les ressources financières disponibles compte-tenu de la faible population, de l’abondance de matières premières encore non exploitées, des terres arables, du leadership politique reconnu et enfin de la sécurité qu’offre le pays, confèrent au Congo une attractivité toute particulière à l’heure de la ruée sur l’Afrique.
Avec ses paysages diversifiés, sa faune et sa flore abondante, le Congo est propice à l’écotourisme, au tourisme fluvial ou sportif. Le massif forestier congolais situé au cœur du Bassin du Congo occupe 65% de la superficie du pays et représente 12% du couvert forestier d’Afrique centrale.
Le bassin du Congo est le deuxième plus grand « poumon vert » du monde après l'Amazone, et avant le bassin du Bornéo-Mékong. Avec ses 228 millions d'hectares, le bassin du Congo contient 6% de la surface globale de forêts. 400 espèces de mammifères, 1.000 espèces des oiseaux, constitutives d’une incroyable biodiversité.
République du Congo
Capitale politique : Brazzaville (1.3 million d’habitants)Capitale économique : Pointe Noire (700,000 d’habitants)
Superficie : 342.000 km2
Frontières :
- Angola 201,0 Km
- Cameroun 523,0 Km
- Centrafrique 467,0 Km
- Congo Kinshasa 2 410,0 Km
- Gabon 1 903,0 Km
Réseau ferroviaire : 795 Km
Côtes maritimes : 169 Km (sur l'Océan Atlantique)
Port maritime : port en eau profonde de Pointe noire
Démographie
Population: 4,012,809 d’habitants (en 2009)Urbanisation : +50%, le pays compte parmi les plus urbanisés d'Afrique
Principales ethnies :
Kongo 48 % au sud
Sangha 20 % et Mbochi 15% au nord
Teké 17 % au centre
Religions: Christianisme 50 %, Animisme 48 %, Islam 2 %
Langues : Français (langue officielle), Lingala et Kikongo (langues nationales)
Economie
PIB : 13.350 millions de dollarsPIB par habitant : $ 4000
Taux d'investissement : 32 % du PIB
Importations : 374,6 milliards de FCFA
Exportations : 863,4 milliards de FCFA
dont hydrocarbures : 774 milliards de FCFA
Structure du PIB :
Agriculture: 11%;
Industrie : 48.5%;
Services: 40.5%;
4e producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne qui représente 60% du PIB du pays avec 240 000 barils/jour et plus de 80% des recettes budgétaires.
Monnaie : Franc CFA (Coopération Financière en Afrique Centrale).
1 euro = 656.57 CFA
Appartient à 3 entités régionales :
la CEMAC
la CEEAC,
les pays du Golfe de Guinée.
4, Cité Paradis 6È Étage | Paris | 75010 | France
E. info@buildafricaforum.com | registration@buildafricaforum.com
T. +1 212 317 8656