L'Afrique est à la croisée des chemins : la plupart des économies de la région ont connu des croissances record dans les 10 dernières années. La croissance africaine devrait continuer à se maintenir à plus de 5% par an, et ainsi permettre au continent d'atteindre un poids économique comparable à celui des autres régions émergentes.
Néanmoins, le continent africain fait face à des opportunités aussi gigantesques que les défis à surmonter, alors que l’Afrique est encore très déficitaire en infrastructure en comparaison à d’autres économies émergentes.
Chiffres clés en Afrique
- La population africaine dépassera 1 milliard d’individus dans 50 prochaines années.
- L'Afrique a besoin de 7000 MW de capacité de production d'électricité supplémentaire chaque année, mais n’en a installé que 1.000 MW au cours des dernières années.
- La demande d'énergie va augmenter de plus de 400% entre aujourd'hui et 2040 en Afrique.
- En 2040, les ports africains assureront le transit de plus de 2 milliards de tonnes de marchandises par an, soit à peu près la même quantité de marchandises transportées par les ports américains en 2012.
- Le PIB de certains pays africains pourrait atteindre plus de 400 milliards de dollars d'ici à 2020
- Le PIB total de l’économie africaine (29 billions de dollars) atteindra près de la moitié du PIB mondial d'aujourd'hui (71 billions de dollars) en 2050, soit une augmentation de 1400% par rapport au du PIB de l'Afrique aujourd'hui.
Au rythme des investissements réalisés au début de la dernière décennie, il aurait fallu au pays 31 ans pour rattraper son retard. Au début des années 2000 et au sortir de 8 années de guère civile (1993-2002), le Congo manquait cruellement d’infrastructures en tous genres : infrastructures de transport, de production et de distribution d’énergie, d’eau potable et de télécommunications ainsi qu’édifices de souveraineté dignes de ce nom.
La création de la Délégation Générale aux Grands Travaux a permis au Congo de faire un véritable bond en avant en termes d’équipements en infrastructure, et d’accompagner les besoins de modernisation et d’industrialisation du pays. Créée par le Président après sa réélection en 2002, elle est en charge de coordonner la réalisation de grands projets. Elle lance les appels d’offre (études et travaux), assure le suivi des chantiers et réceptionne les ouvrages.
Les réalisations phares en cours doivent consacrer la position stratégique du Congo comme carrefour de transit dans la région. L’objectif est double : désenclaver l’ensemble des départements du pays et relier la capitale politique au port autonome de Pointe-Noire, devenu le centre névralgique des activités économiques et commerciales. Le tout s’inscrivant dans un objectif régional : rendre le continent extrêmement fluide du nord au sud.
Parmi les infrastructures dores et déjà mises en place et qui contribuent à la diversification économique du pays, le Port de Pointe Noire a bénéficié d’un vaste programme de réhabilitation, d’extension et de modernisation qui lui a permis de consolider son rôle de principal port de transit et de transbordement de la sous-région. La réhabilitation du chemin de fer CFCO a permis une augmentation du trafic de marchandises et de personnes et la mise en circulation des premiers trains de minerai de fer.
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